Dans le cadre de l’examen au Sénat du premier budget du quinquennat de François Hollande, j’ai présenté hier soir en séance une motion de renvoi en Commission afin qu’un nouveau texte tenant compte des nouvelles orientations économiques du gouvernement soit proposé.

Le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault a dévoilé aujourd’hui le projet de budget de la France pour 2013.

S’agit-il d’un projet qui sollicite les ménages les plus aisés et les grandes entreprises ? Oui. S’agit-il d’un projet qui épargne les classes moyennes et les PME ? Non.

Personne ne sera épargné par ce tsunami fiscal.

J’ai approuvé hier, au Parlement, la possibilité pour les demandeurs de l’aide médicale de l’Etat (AME) de déposer leur demande d’admission auprès des centres communaux d’action sociale (CCAS), des services sanitaires et sociaux du département de résidence et des associations agréées.

Cette possibilité de déposer leur demande auprès de différents types de structures est une condition décisive pour assurer aux demandeurs un accès rapide et effectif aux soins.

Le Sénat a examiné cette semaine le budget rectificatif de la France.

Sans surprise, le gouvernement propose des mesures drastiques pour réaliser des économies. Ce qui est plus surprenant, c’est que ce sont bien les salariés qui sont les principales victimes de ces coupes budgétaires.

Je suis donc intervenue en séance au Sénat pour dénoncer les mesures fiscales injustes pour les salariés et dommageables pour nos entreprises.

Pendant toute la campagne présidentielle, François Hollande n’a cessé de marteler que les efforts devront être supportés par « les plus privilégiés ».
C’était la théorie. La réalité est toute autre…

En mettant fin à la défiscalisation des heures supplémentaires, il instaure un système perdant-perdant: perdant pour les employés et leur pouvoir d’achat, perdant pour les entreprises et leur pouvoir d’embauche.

Dommage que les salariés soient victimes d’une « vengeance fiscale »…

Le Sénat devait examiner hier le budget rectifié de l’Etat pour 2012. Malheureusement, cela a tourné court puisque la majorité sénatoriale socialiste a décidé de présenter une motion rejetant tout examen et tout vote des mesures proposées.

Je prépare un rapport sur la taxe sur les transactions financières (dite « taxe Tobin »). Pour mieux comprendre ses enjeux et les « résistances » britanniques, je vous propose cette courte vidéo :

L’examen du budget de la France pour 2012 se poursuit au Sénat.

L’occasion de plaider en faveur de deux grands sujets sur lesquels je m’investis depuis plusieurs mois maintenant : la création d’une taxe sur les transactions financières et la défense du dispositif fiscal des zones franches urbaines.

Je me réjouis que des dispositions aient été adoptées au Sénat sur ces questions.

Dans le cadre de l’examen du plan d’économie budgétaire, débuté aujourd’hui au Sénat, je suis intervenue en Commission et en séance en faveur de la mise en place rapide d’une taxe sur les transactions financières (dite taxe Tobin).

Les déclarations de Nicolas Sarkozy et Angela Merkel invitant l’ensemble des pays européens à adopter une taxe sur les transactions financières mettent à nouveau au centre du débat l’idée de la taxe Tobin. L’occasion de faire un point !