ALSTOM : rencontre à l’Elysée avec les conseillers du Président
Le 6 Avril dernier, je me suis rendue à l’Elysée en compagnie de mes collègues parlementaires pour évoquer la situation d’ALSTOM Transport.
À mes côtés, Frédéric Reiss (Député du Bas-Rhin, Guy-Dominique Kennel (Sénateur du Bas-Rhin), André Reichardt (Sénateur du Bas-Rhin), Claude Kern (Sénateur du Bas-Rhin), Cédric Perrin (Sénateur Territoire de Belfort), Michel Raison (Sénateur Haute Saône), Louis Nègre (Sénateur des Alpes-Maritimes), Jean-François Longeot (Sénateur du Doubs), Jacques Grosperrin (Sénateur du Doubs)
ALSTOM est dans une situation difficile depuis que le Secrétaire d’État aux Transports, Alain Vidalies, a annoncé que le renouvellement des trains Corail vieillissants se ferait via un appel d’offres et non via l’extension des contrats-cadres conclus avec ALSTOM, afin de se prémunir contre un éventuel risque de recours juridique. Le recours à l’appel d’offre pourrait être un désastre pour l’emploi dans la région, car l’entreprise devrait gérer un creux de demande de 18 mois, entre 2018 et 2019. Cela pourrait s’avérer catastrophique pour les emplois du site Reichshoffen, mais aussi pour les autres sites de l’Est.
Pour rappel, ALSTOM représente plus de 9 000 emplois, dont au moins 1000 à Reichshoffen. Mes collègues et moi-même nous battons pour que la procédure d’appel d’offre soit écartée de la commande publique, et qu’elle soit remplacée par des accords-cadres. Il nous faut protéger les travailleurs de l’industrie française.
Au moment où François Hollande n’a de cesse d’évoquer son combat pour l’emploi, il est aujourd’hui le seul en mesure de prendre la décision de recourir aux contrats-cadres. Une décision qui préserverait nos usines, notre savoir-faire et notre fleuron industriel.
Suite à la réunion, et en raison de réponses trop imprécises, peu convaincantes, et un manque de vision de long terme, mes collègues et moi-même avons adressé une seconde lettre au Président de la République le 2 Juin 2016. Nous sommes aujourd’hui en attente d’une réponse et nous vous tiendrons informer de l’évolution du dossier.
Ci-dessous la lettre que mes collègues parlementaires et moi-même avons adressé au Président de la République, le 2 Juin 2016 (cliquez dessus pour agrandir)