Strasbourg est une capitale européenne : elle doit être accessible au plus grand nombre et être desservie correctement par les transports en commun, qu’ils soient routiers, fluviaux, maritimes ou aériens. 

A l’invitation de Tomas Dubus, directeur de l’aéroport de Strasbourg-Entzheim, je me suis rendue le 29 Janvier 2016  à l’aéroport pour lui apporter mon soutien. J’ai ainsi pu discuter avec lui de l’avenir de cette aérogare, qui est à mon sens essentielle pour notre tissu économique local.

Nous avons également évoqué la décision d’Air France, datant d’octobre dernier, qui souhaite supprimer la ligne Roissy-Strasbourg. Une erreur qu’il convient de rectifier au plus vite. A ce titre, j’avais déposé une motion en Octobre 2016 en commission permanente de l’Eurométropole, demandant « solennellement à la compagnie Air France de reconsidérer cette orientation, et d’assurer au moins quatre liaisons aériennes directes entre Strasbourg et les plates-formes parisiennes, et les correspondances inter-régionales et internationales« . Elle a été adoptée. La décision d’Air France entraîne la suppression de la troisième ligne la plus utilisée, avec plus de 130 000 passagers par an.

Le combat n’est donc pas terminé, et je vais suivre ce dossier de près. L’ambition de Thomas Dubus, ainsi que celles des collectivités alsaciennes, est que cet aéroport acquiert une dimension nationale et internationale. Notre Eurométropole doit avoir les moyens de sa grandeur ; l’aéroport de Strasbourg-Entzheim en est assurément un.