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Primaire UMP 2016: Je fais le choix de soutenir Alain Juppé

14 décembre 2014 Aucun commentaire

AJ

Depuis l’adoption de ses nouveaux statuts au printemps 2013, l’UMP s’est engagée dans une voie de rénovation et s’est convertie à la primaire pour la désignation de son candidat à l’élection présidentielle de 2017.

Cette évolution est à saluer tant elle apparaît nécessaire en cette période marquée par la défiance qu’entretient bon nombre de nos concitoyens vis à vis des politiques. Ce phénomène est une réalité de plus en plus prégnante, y compris dans l’esprit des adhérents de notre parti vis à vis de leurs représentants internes. Devant ce constat, l’UMP se devait de s’interroger sur les raisons de cette crise politique mais aussi de ses échecs passés afin de reconstruire une grande organisation politique en phase avec les Français et apte à élaborer dès à présent les mesures concrètes à mettre en oeuvre après 2017.

Certes, l’organisation d’une primaire d’ici 2016 ne constitue pas un remède miracle à cette crise de confiance mais, elle représente un atout trop puissant pour être monopolisé par la gauche. D’abord parce qu’elle correspond aux aspirations des français qui réclament d’avantage de transparence et de démocratie, et qu’une personnalité désignée par plusieurs millions de sympathisants sera logiquement plus en adéquation avec les électeurs que si elle émerge du vote exprimé par quelques milliers de militants. Ensuite, parce qu’elle impulse une dynamique politique et militante très forte apte à mobiliser notre électorat tout en évitant, par le cadre qu’elle offre, une compétition interne  sauvage et indigne de l’étique dont doivent faire preuve les responsables politiques.

Toutefois, je pense pour ma part que seule une primaire véritablement ouverte, c’est à dire organisée par les formations de la droite et du centre, n’a d’intérêt.

En effet, dans le contexte politique actuel, marqué par une montée croissante du FN, je suis d’avis que seule une candidature d’union au premier tour, qui cherche à battre les extrêmes et le Parti socialiste non par des slogans mais par un programme d’action efficace, offrira la certitude à la droite et au centre de figurer au second tour.

Nous avons deux ans devant nous pour organiser une primaire de l’alternance à la hauteur de ce qu’attendent, à bon droit, les français après une première partie de mandat marquée du sceau du renoncement incessant et par les scandales. Deux ans pour organiser un scrutin qui permettra de désigner le candidat le plus en phase avec les attentes des Français et à même de mettre en oeuvre un programme d’espoir et de raison. Car le président de la République qui sera élu en 2017 devra réaliser un mandat de transformation de notre pays. Il devra conduire des réformes difficiles, relever les défis de la mondialisation et de l’endettement et rétablir la confiance avec les Français.

Pour ma part, j’ai fait le choix d’Alain Juppé. Il est le mieux à même d’assurer la mission de réforme qui est centrale pour la France d’aujourd’hui. Réformer l’État et le pays.

Il aura le courage politique qui fait défaut à la majorité de François Hollande. En effet, Alain Juppé ne fera qu’un mandat. Tout risque de tomber dans l’écueil d’adopter une démarche électoraliste  sera ainsi écarté. Sa préoccupation ne sera pas de plaire ou déplaire, mais d’agir. Agir avec l’expérience de l’homme d’État moderne qu’il est. Un homme qui a connu des moments difficiles, lesquels l’ont amené à effectuer un travail profond sur lui-même.

Conscient des enjeux du 21ème siècle, il s’est notamment ouvert aux questions écologiques et technologiques. Je suis à cet égard très impressionnée par ce qu’il a réalisé à Bordeaux.

Fort de son expérience et de son bon sens, Alain Juppé a démontré sa capacité à rassembler et construire le consensus au service de l’intérêt général.

Pour toutes ces raisons, je lui apporterai mon entier soutien.

Fabienne Keller

 

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