Une « droite décomplexée » doit aussi être une droite qui ose s’ouvrir
Je félicite Jean-François Copé pour son élection à la présidence de l’UMP et j’espère également que François Fillon, qui a réalisé une belle campagne, continuera de s’impliquer dans la vie de notre mouvement.
Les résultats serrés sont la preuve que la ligne politique de notre mouvement doit être équilibrée et diverse, à l’image de nos militants. C’est l’une des clés de l’unité qui, elle seule, nous permettra de répondre aux attentes des Français.
Aussi, si Jean-François Copé défend l’idée d’une « droite décomplexée », celle-ci doit aussi être une « droite ouverte ». Une droite qui ne se sent pas « complexée » dès lors qu’il s’agit de sortir des sentiers battus et de ses thématiques traditionnelles.
- Une « droite décomplexée » doit aussi être une droite qui affirme et qui démontre notre leadership sur les questions écologiques. Nous avons montré lors du Grenelle de l’environnement que l’écologie de droite s’inscrit dans l’action tandis que celle de gauche n’arrive jamais à dépasser le stade des intentions.
- Une « droite décomplexée » doit aussi être une droite qui ose s’investir dans les quartiers sensibles. La gauche considère ces territoires comme leur fief. Je propose que nous allions à la rencontre de ses habitants, notamment de la jeunesse, afin de leur partager notre attachement à la méritocratie et à la promotion sociale. Là où la gauche entretien les faiblesses, la droite suscitera les espoirs et les talents.
- Une « droite décomplexée » doit aussi être une droite qui n’a pas peur de vivre avec son temps, avec la France telle qu’elle est et les Français tels qu’ils sont. Les thèmes de sociétés ne doivent pas être tabous au sein de l’UMP et les évolutions ne doivent pas forcément être perçues comme des menaces.
Je fais confiance à Jean-François Copé pour faire vivre à l’UMP la diversité des opinions et des valeurs qui composent notre Mouvement mais aussi pour que notre famille politique ose sortir des frontières qui sont parfois les siennes. C’est le sens du message porté par Nathalie Kosciusko-Morizet tout au long de cette élection interne que j’ai souhaité soutenir.