La commission des affaires étrangères du Sénat a rendu public en décembre un rapport sur les bombes à sous-munitions (BASM). Elle préconise notamment le renforcement de l’application du principe du « nettoyage », qui consiste à dépolluer les sites à l’issue des conflits armés. C’est une avancée trop timide. Je rejoins la position du Parlement européen qui a demandé, le 16 novembre dernier, aux Etats membres de l’Union européenne de s’engager pour l’interdiction totale des BASM. La Norvège, insatisfaite des hésitations diplomatiques actuelles, a invité une vingtaine de pays de l’ONU à participer à une conférence à Oslo visant à obtenir l’interdiction des BASM. J’ai immédiatement demandé au ministre des Affaires étrangères s’il entendait représenter notre pays à cette conférence. Je souhaite l’organisation d’un débat au Sénat sur cette question.